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PS - Section de Sélestat
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30 août 2011

éducation à 2 vitesses et constat d'echec

Entendu sur Europe 1 le 26 août dernier.

un debat reunissant:

Philippe Coleon, directeur général d'Acadomia,

Philippe Tournier, proviseur du Lycée Berthelod à Saint-Maur des fossés

et secrétaire général du SNPDEN.

Animé par Guillaume Cahour, avec les temoignages de nombreux auditeurs.

 

la-verite-sort-de-la-bouche-des-Enfants-meme-devant-Mr-SARKOZY

 

Les témoignages sont saisissants, le constat d'echec de la politique actuelle de l'éducation dictée par les restrictions budgetaires est ici flagrant.

Les suppressions de postes de dizaines de milliers d'enseignants et d'encadrants porte ici ses fruits pourris.

Vous entendrez ici, entre autres, le témoignage d'une parent d'élève à qui le proviseur d'un lycée à imposé pour le passage de son fils en classe supérieure qu'elle l'inscrive à des cours dans une société privée de soutien scolaire.

C'est l'Education Nationale qui admet qu'elle ne sait plus faire elle-même !

Et par cette obligation faite à cette maman s'instaure de fait l'éducation à 2 vitesses.

En effet,avec ces stages de pré-rentrée à 190 euros par matière et par enfant, le budget pour une famille ayant plusieurs élèves avec plusieurs matières à approffondir devient vite astronomique et en tous cas pas à la portée d'une grande majorité de ménages des plus modestes.

Voici la notion d'égalité selon Nicolas Sarkozy:

N.S.: " l'école, c'est trop cher,je coupe les vivres "

élève : "mais je suis en echec scolaire, plus personne pour m'aider "

N.S.: "Ne t'en fait pas, inscris toi chez Acadomia ! "

élève : "mais nous n'avons pas 400 euros pour chacun de mes freres "

N.S.: "et bien alors vous resterez pauvres, vous êtes habitués "

 

Vous avez compris que si l'élève avait eu des parents aisés, c'eut été différent, ces parents auraient payé sans peut être même songer à se plaindre et peut-être leur enfant serait-il devenu brillant.

Sachant que la majorité des élèves en difficulté sont déjà issus des couches les plus pauvres de nos concitoyens, comment ne pas trouver cette façon de gouverner cynique, elitiste et honteuse ?

La différence de position entre l'UMP et le Parti Socialiste concernant le Service Public prend ici tout son sens.

A vous de choisir dans quelle société vivre et de savoir si nous meriterons encore longtemps d'utiliser notre belle devise nationale, si méprisée par Monsieur Sarkozy:  Liberté, Egalité, Fraternité

Ecouter l'extrait de l'émisison "Europe 1 midi" du 26/08/2011

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